Mardi gras
Le Mardi Gras:
C'est le jour avant le mercredi des Cendres (le 1er jour du Carême - Les 40 jours avant Pâques pendant lesquels on ne mangeait pas de viande autrefois.)
Dans certaines villes en France comme Nice ou La Nouvelle Orléans aux États-Unis, on peut s'amuser au carnaval et regarder les chars défiler.
.Mardi-Gras - Carnaval
Parce que durant toute la période de Carnaval il y avait suspension temporaire des règles de vie normales, on jouissait sans impunité d’une certaine licence de mœurs, de droit aux plaisanteries et aux insultes, on faisait de quêtes cérémonielles et des défiles; danses et jeux enfin étaient à l’honneur.
.Les origines de la fête
Né à Arbrissel, le bienheureux Robert d’Arbrissel fut chancelier de Bretagne.
Il fonda l’abbaye de la Roë pour les chanoines réguliers , puis fut le fondateur de Fontvrault ou Font-Évraud près de Saumur en Maine-et-Loire.
Le bienheureux sut en son temps rappeler à ses ouailles d’Arbrissel qu’il était formellement interdit de travailler le jour de Seigneur; à cette époque, les paysans se battaient sans cesse contre les fougères qui envahissaient toute la région.
Le Bienheureux se promenant une dimanche à travers la campagne, surprit une femme en train d’arracher les fougères qui se trouvaient particulièrement vivaces en son champ.
La pécheresse fut réprimandée et promit au Bienheureux de respecter, à l’avenir, les commandements de Dieu; en échange de quoi, elle obtint de lui que son champ fût délivrer à jamais de ses fougères, ce qui
n’éxistait nulle part ailleurs dans la commune d’Arbrissel, couverte de la fameuse plante.
.Coutumes
Les petites filles de Saint-Lunaire avaient elles aussi leurs joutes de Mardi gras. Un combat d’œufs était organisé pour elles:
il s’agissait pour chacune de casser le plus grand nombre d’œufs possible sans briser celui qui leur servait à détruire les autres.
Ce n’était pas si facile! Certaines filles étaient particulièrement réputées pour ce jeu.
La gagnante était nommée reine de l’assemblée et était portée en ovation à travers la ville.
Les écoliers de la région de Saint-Malo se retrouvaient le Mardi gras pour leurs rituels et tant attendus combats de coqs.
Depuis quelques jours déjà, ils se préparaient chacun au combat en soignant leurs coqs et en les nourrissant de matières échauffantes comme les chènevis.
La cour de l’école était ce jour-là envahie par les adultes qui venaient assister à un spectacle tout aussi rituel que celui qu’ils organisaient eux mêmes.
Le coq qui avait fait le plus grand nombre de victimes rendait son propriétaire “ roi de l’assemblée”. Il était porté à travers la ville sur un trône improvisé; à la suite de quoi, un banquet prolongeait les festivités.