l'histoire de la sarriette
Membre de la grande famille des labiacées, la sarriette est originaire du bassin méditerranéen.
Connue depuis le début de notre ère, elle a traversé les civilisations avec la réputation d'être aphrodisiaque et de pouvoir réguler les ardeurs.
Peut-être est-ce dû avant tout à son étymologie latine "satureja", qui signifie herbe à satyre (une créature mythologique mi-homme mi-chèvre).
Les Romains et les Grecs l'appréciaient aussi énormément car elle était, bien avant l'arrivée du poivre et du piment, un des condiments les plus relevés en cuisine.
Les Provençaux, dans la cuisine desquels elle est devenue indispensable, la nomme d'ailleurs "poivre d'âne".
Peu à peu, on lui a également découvert des propriétés digestives ainsi que stimulante et calmante :
elle était alors aussi populaire en cuisine qu'en pharmacie.
La sarriette est particulièrement à son aise sur des sols légers et calcaires et aime le soleil.
Pour la cultiver, c'est
en avril et en mai que les semis doivent être plantés.
On en distingue deux espèces qui sont relativement différentes :
- la sarriette des jardins ou d'été :
plante herbacée
annuelle, ses tiges poilues portent des feuilles longues et étroites, de couleur vert vif.
L'été, des fleurs blanches à rose pâle apparaissent.
Cette variété possède un goût délicat et assez doux.
- la sarriette des montagnes ou d'hiver :
celle-ci est une plante vivace, semi-persistante.
La base de ses tiges ligneuses forme un petit buisson compact de feuillage vert sombre.
Ses fleurs, situées uniquement à l'extrémité des branches, sont mauves.
Elle est dotée d'un arôme puissant et piquant.