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La cuisine de Tattoo
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16 décembre 2010

Petit rappel sur Noël et ses traditions

C'est Saint Nicolas qui a inspiré le Père Noël.

On retrouve dans la représentation du Père Noël tout ce qui faisait la symbolique du personnage de Saint Nicolas : la longue barbe blanche, la mitre qui est devenue bonnet de fourrure, le grand manteau rouge. Il voyage dans un traîneau tiré par des rênes, Saint Nicolas voyageait sur le dos d'un âne. Pour cette raison, dans certaines régions de France, les enfants déposent sous le sapin de Noël, un verre de vin pour le Père Noël et une carotte pour son âne. Chaque région de France lui donna un nom différent : le Père Noël est appelé " Chalande " en Savoie, " Père janvier " en Bourgogne et dans le Nivernais, " Olentzaro " dans le pays basque ou encore " Barbassionné " en Normandie. Saint Nicolas a été importé aux Etats-Unis au XVIIe siècle par les immigrés allemands et hollandais. Il a subi des transformations vestimentaires et culturelles pour se transformer en un Père Noël plus convivial et est, ensuite, revenu en Europe.

Les décorations de Noël
L’étoile

Au sommet de l'arbre, elle symbolise l'étoile de Bethléem qui guida les Rois Mages.

La couronne de l'Avent

Formée de branchages de sapin, de laurier, de houx, de pommes de pin et de rubans de couleur, et décorée de quatre bougies, une pour chaque semaine de l'Avent, elle participe à la célébration de la lumière. Pour certains, sa forme ronde évoque la couronne d'épines que portait le Christ, pour d’autres le cycle infini de la vie. Elle est placée sur la table ou suspendue à la porte d'entrée en signe de bienvenue.

 

Les boules de Noël

Les toutes premières décorations étaient constituées de fruits (pommes, oranges…) auxquelles on ajoutait des petits motifs en papier et des hosties non consacrées. À la suite d'une mauvaise récolte de pommes en Alsace, un verrier de Strasbourg eut l'idée de les remplacer par des boules de verre ! L'idée eut tellement de succès qu'un artisanat se développa. Dans les années 1830, à Lauscha (Allemagne) on produisait des "kugels" (boules de verre) qui étaient destinées à protéger la maison des mauvais esprits. Au milieu du XIXe siècle, ce sont les boules de Lorraine et de Bohême qui furent les plus appréciées. Elles étaient en verre soufflé et peintes à la main. Quant aux friandises (bonbons, confiseries, fruits secs…) elles ne mirent pas longtemps pour faire leur entrée dans les décorations.

 

  

Le gui et le houx

Leur symbolisme respectif, antérieur au christianisme, a aisément trouvé sa place dans les traditions chrétiennes de Noël. Chez les Gaulois, le gui était une plante sacrée à laquelle on attribuait des pouvoirs de guérison et de protection contre les mauvais sorts. C’était “ la plante qui guérit tout ”, symbole d’immortalité et de régénération physique. Deux ennemis qui se rencontraient sous un gui devaient faire une trêve. C’est ainsi qu’il est peu à peu devenu symbole d’hospitalité. De même, on attribuait au houx un pouvoir contre la foudre. Le christianisme y vit un rappel du buisson-ardent et de l’amour de Dieu dans le cœur de Marie. Il évoque par ailleurs la couronne d’épines du Christ. Aujourd’hui, au moment des fêtes, ils ont leur place au-dessus de la porte pour faire du foyer un lieu de paix.

    

La bûche

Les Gaulois, les Germains et les Scandinaves brûlaient la bûche pour célébrer le solstice d'hiver. Au Moyen Age, la bûche de Noël portait bonheur, on la faisait brûler car cela apportait chaleur et lumière. Les cendres devaient être précieusement conservées, la rumeur était qu’elles protégeaient de l’orage, guérissaient des maladies et fertilisaient les terres. Au fil des années, les mécanismes de chauffage ont évolué et la bûche du pâtissier a remplacé celle de la cheminée !

 

Des lutins légendaires

Une croyance païenne fait référence au lutin de Noël. Il serait un défricheur dont la tâche essentielle consiste à maintenir l'ordre à la ferme et aux champs. Il se montre particulièrement coopératif si un bon repas lui est servi la veille de Noël. Dans de nombreuses fermes, un lit douillet lui était préparé pour la circonstance et la place d'honneur lui était réservée à table. Il est reconnaissable par son bonnet rouge et sa grande barbe blanche. Il est aussi équipé d'une épaisse fourrure de voyage pour se protéger des rigueurs hivernales. Cette histoire est en fait une allégorie du Père Noël. Clement Clarke Moore est le premier auteur à faire référence aux lutins dans un texte intitulé "A Visit From St Nicholas" (la visite de Saint-Nicolas) paru dans le journal "Sentinel" de New York en 1823. Il évoque des petites créatures qui secondent Saint-Nicolas dans la distribution des cadeaux aux enfants. Le récit est traduit en plusieurs langues et diffusé dans le monde entier.

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Commentaires
B
merci pour ce petit rappel on sent bien l'esprit de Noel
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